pont du Diable

🪂 Il se tue en sautant du pont du Diable, malgré …l’interdiction.

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Monseigneur DUMBER

Prête à la paroisse de DUMBER.land

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Un plongeon dans l’éternité, ou quand “faire le grand saut” prend un sens définitif

Un jeune homme de 21 ans est décédé dimanche 21 juillet 2019 après un saut du Pont du Diable, entre Aniane et Saint-Jean-de-Fos, dans l’Hérault, dimanche après-midi. Après son plongeon, il n’est pas remonté à la surface. L’important dispositif de secours a eu du mal à retrouver le corps du jeune homme. Ce n’est qu’à 16 heures, soit 6 heures après l’alerte, que le corps du jeune homme a pu être repéré et ramené à la surface. Apparemment, jouer à “plouf-plouf” avec le destin n’est pas toujours une bonne idée.

Le Pont du Diable : quand le selfie vaut plus que la sécurité

Selon les informations de Midi Libre, une vingtaine de sapeurs-pompiers d’Aniane, du Service départemental d’incendie et de secours de l’Hérault (Sdis 34), dont dix plongeurs, ont participé aux opérations de recherche, aux côtés des gendarmes de la compagnie de Lodève, venus procéder aux constatations pour l’enquête.

Ce pont de 18 mètres de haut, inscrit au patrimoine mondial de l’Unesco, passe au-dessus des gorges de l’Hérault et attire de nombreux baigneurs qui n’hésitent pas à prendre des risques. Chaque été, malgré le danger et l’interdiction formelle et signalée de sauter, de nombreuses personnes bravent cette interdiction… et sautent…

Il semble que l’appel de la nature soit plus fort que celui de la raison. Ou peut-être est-ce juste l’appel du vide ?

L’appel irrésistible du vide : quand Instagram devient le juge de paix

Malgré les nombreux panneaux d’interdiction sur ce pont situé à une quarantaine de kilomètres de Montpellier, les accidents sont devenus fréquents l’été sur le site. Un véritable « fléau » pour la commune.

« Sur les réseaux sociaux, circulent des photos qui donnent envie de plonger aussi. On croit que c’est facile, mais non »,

explique le maire d’Aniane, Philippe Salasc.

« Ce qui se passe, c’est qu’il y a des courants forts quand on plonge. Les jeunes d’ici le savent. On est complètement désarmé. »

Le défi semble être de savoir qui sera le plus courageux, ou le plus inconscient. Une compétition où le prix peut s’avérer mortel.

La désobéissance civile rencontre Darwin

« On fait des patrouilles, on passe notamment pour les vols à la roulotte sur les parkings et la plage. Mais tous les jours, il y a des gens qui sautent du pont. Quand on arrive, ils sautent à l’eau »,

déplore le chef d’escadron de la compagnie de gendarmerie de Lodève, Fabien Jaffard, auprès du journal Midi Libre.

Il est malheureusement évident que ce décès n’empêchera pas à l’avenir d’autres personnes de sauter, au risque d’y perdre eux aussi la vie. Mais tant pis, le plus important est qu’ils n’entraînent aucune personne innocente dans leur perte. Chacun fait ce qu’il veut de son existence, tant qu’il ne met pas en danger la vie des autres citoyens.

C’est comme si le Pont du Diable lançait un défi mortel :

“Sauteras-tu, ou sauteras-tu pas ?”

Il est malheureusement évident que ce décès n’empêchera pas à l’avenir d’autres personnes de sauter, au risque d’y perdre eux aussi la vie. Mais tant pis, le plus important est qu’ils n’entraînent aucune personne innocente dans leur perte. Chacun fait ce qu’il veut de son existence, tant qu’il ne met pas en danger la vie des autres citoyens. Un jeu macabre où certains joueurs ne vivent pas assez longtemps pour regretter leur choix.

🪂 Il se tue en sautant du pont du Diable, malgré …l’interdiction.

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